La Forêt Helira et les Cités de Valahaar[demande par MP]

Posté par Fleece




La Forêt Helira est un lieu étrange, elle n’apparaît sur aucune carte et ses arbres sont semblables à d’immenses piliers, large et haut de treize pieds, tel des géants figés par le temps. Les arbres étaient espacés entre eux afin de permettre aux hommes et à leurs montures de passer et les rayons du solaires qui perçaient la cime des arbres par endroit créaient des points de lumière sur l’herbe tendre.
Non loin de cette d’Helira coulait un fleuve aux eaux claires, la Kadhim, qui serpentait entre deux rives couvertes de plantes aussi belles les unes que les autres. Non loin de là, près des cyprès, chevauchaient une petit groupe de personnes, aux nombres de trois: la cavalière de tête portait une fine armure d’un vert émeraude, une fine épée attachée à son ceinturon et un arc en bois d’if sur l’épaule; derrière elle suivait un jeune homme dont la longue cape rouge déchirée flottait au vent, ses armes et son armure noire sonnant sur lui au rythme de la course de son destrier et en dernier venait un garçon d’une dizaine d’années au physique étrange: ses cheveux était blanc comme la neige malgré son âge juvénile, ses yeux étaient gris comme une lame et l’épée qui pendait dans son dos semblait trop lourde et trop grande pour lui, sans parler de la garde et du pommeau de l’arme qui était surmontées d’un squelette terrifiant… Ils chevauchaient depuis trois jours déjà, sans s’arrêter pour dormir ou pour faire reprendre haleine aux chevaux, mais ces derniers ne semblaient pas autant souffrir d’un tel traitement vu qu’ils étaient dotés d’une endurance et d’une vitesse qui dépasse n’importe quel autre monture à travers tout Médéva. Les cavaliers s’arrêtèrent dans une clairière, là où les arbres étaient plus espacés. Des bruits légers et quasi-imperceptibles s’élevèrent alors des branches, l’enfant leva la tête vers l’immensité des feuilles et cru entrevoir des formes étranges bondir d’arbre en arbre mais à une vitesse telle qu’aucun humain n’aurait pu les apercevoir. Mais il y avait autre chose d’encore plus étonnant: des maisons avaient été taillés dans l’écorce même de l’arbre, elles différaient de taille et de forme au fur et à mesure que le groupe pénétrait de plus en plus profondément dans Helira. Certaines étaient de haute taille, d’autres plus petites mais chacune de ces demeures avait quelque chose de particuliers qui la différenciaient des autres et toutes avaient été construites avec une telle finesse et une telle patience qu’elles semblaient intemporelles.

Bouche bée, le jeune garçon regarda chacun des demeures qu’abritaient les arbres, jamais il n’avait vu quelque chose de semblable. Il se tourna vers ses deux compagnons, mais avant qu’il n’ait put poser la moindre question, trois inconnus atterrirent à quelques mètres d’eux: le premier était un puissant et majestueux lycan au pelage grisâtre, le second était un jeune homme de belle taille au visage fin et aux oreilles pointues, ses yeux verts brillaient d’intelligence sous ses sourcils légèrement froncés et le derniers était un homme d’un certain âge, aux traits marqués par les batailles et les combats, sa longue chevelure et sa barbe blanche donnaient l’impression qu’il était sous une montagne de neige et ses yeux d’un gris perçant se posèrent sur l’enfant qui étouffa une exclamation de surprise car, en effet, seuls les êtres appartenant à une race distincte possédaient de telles caractéristiques physiques. La cavalière à l’armure posa pied à terre, s’avança vers eux et s’inclina en murmurant dans un langage ancien:

Nek gael erat jinrad er foramen. (Nous sommes vos alliés et amis)

Le lycan s’approcha à son tour, porta deux doigts à sa poitrine et s’inclina à son tour. Puis il répondit à la jeune femme:

Nek deriav haraa Malva-finerael, aris ek tir frateran Djidane-Erak. (Nous t’avons reconnu Malva, ainsi que ton frère, Djidane)

La dénommée Malva sourit et fit signe à l’enfant de s’approcher. Ce dernier s’exécuta et salua respectueusement les trois inconnus, l’homme à la barbe posa sur lui un regard satisfait:

Fleece n’avait pas mentie… Ce garçon a l’air prometteur.

L’elfe le regarda à son tour et renchérit:

En tout cas, il dégage une puissante aura !

Le jeune garçon ne savait pas quoi répondre devant tant d’éloges, il s’inclina bien bas et remercia le Faker et l’elfe. Le lycan se dressa sur ses pattes arrières, dominant l’enfant de ses yeux jaunâtres, il semblait jauger le gamin du regard un instant puis, reporta son attention sur Djidane et Malva:

Son nom est Darald n’est-ce pas? leur demanda-t-il

Djidane descendit à son tour de son destrier, posa une main sur l’épaule de son jeune demi-frère et acquiesça d’un signe de tête. D’un large geste de la main, le Faker invita le groupe à le suivre. Ils s’enfoncèrent dans Helira jusqu’à atteindre un chute d’eau qui tombait en cascade sur les rochers en un rugissement qui résonnait dans la forêt entière, le lycan s’avança et passa au travers du rideau bleu des chutes suivi par le Faker et les autres.
Ils pénétrèrent dans une grotte sombre, les rochers étaient glissants et ils devaient systématiquement veiller à ne pas s’écorcher sur les stalagmites qui avaient transpercé le sol comme des milliers de courtes dagues. Malgré l’obscurité de l’endroit, Darald n’avait aucun mal à mettre un pied devant l’autre, c’était dans se genre de milieu que ses atouts de vampire et de fils de lycanne se montraient les plus efficaces; la voix de l’elfe lui parvint un peu plus loin devant lui:

Au fait, nous ne sommes pas présentés! Je suis Lilian, Karok est le nom du lycan et le Faker se nomme Vrael.

Après cela, plus personne ne parla. Le groupe avançait en silence, seul le bruit faiblissant des chutes d’eau se faisait encore entendre lorsqu’un rayon écarlate de lumière apparut au loin, ils avancèrent dans sa direction jusqu’à ce qu’une lueur argentée enveloppe la grotte tout entière. Quand enfin, ils arrivèrent à destination, Darald laissa son regard erré sur ce qui l’entourait:
Des demeures magnifiques s’élevaient des deux côtés de la rue principale, beaucoup de maisons portaient sur leur porte des blasons avec des armoiries différentes pour chaque toit; au carrefour se trouvait une fontaine d’or sur laquelle était représentés un lycan dont la tête était majestueusement levée vers la Lune, un elfe au sourire malicieux jouant de la lutte dont la mélodie – rendue vivante grâce à la magie – se faisait entendre en émerveillant les sens auditifs, puis enfin, un guerrier – un Faker comme s’en doutait Darald – tenant entre dans sa main droite une épée et dans la main gauche, un feu éternel brillait. Sur les parois d’ivoire qui entouraient le bassin d’eau était écrit :

« Que la Lune te guide
Que la Magie t’illumine
Que l’Epée soit ta force »

Vrael se plaça à côté de Darald et annonça d’une voix solennelle:

Bienvenue dans les cités de Valahaar, le dernier refuge des Lycans, enfants de la Lune, des Elfes maîtres de la Magie et des Fakers, guerriers aux lames puissantes et descendants de Sparda

Posté par Diurn

UP !!
Sa évite le double poste, et aussi parce que la suite n'est pas à la même "époque" que le premier poste.
Mais Fleece l'expliquera mieux que moi ^^

Posté par Fleece

[Navrée du retard, Diurn]

Huit ans plus tard...

Immenses cités formées d'ombres cristallinnes, merveilles de beauté ténèbreuse nées du pouvoir des Trois Peuples. Les Cités de Valahaar étaient divisées en trois partie distinctes. La première était au nord, le plus proches des hautes montagnes de Tajyrm, était le lieu où vivaient les Lycans, avec à leur tête Hijmal Tork, réputé pour son calme et sa justesse infaillible.

Au sud, non loin de la Kadhim, vivent les Elfes aux oreilles pointues. Leurs demeures sont principalement construites dans la Forêt Helira, mais ils possèdent également une ville sortie d'un rêve, où vit Séléna, l'Impératrice elfique, connue pour sa beauté et sa redoutable efficacité, aussi bien au combat qu'en politique.

Et, enfin, à l'est résident les Faker, enfants des Ombres. Leur cité sont reconnaissable par la noirceur de leurs murs et par la lumière étincelante de leurs vitraux. Sur le sommet de leur hiérarchie dominent le Haut Conseil, que gouverne le sage et réfléchit Kalron aux milles desseins. Et c'est ici que commence notre récit...

~¤~

La Tour d'Eden avait été construite il y a des centaines d'années, par l'audacieux Iktar qui rêvait d'atteindre les étoiles. Immense et étincelante, la Tour d'Eden était une merveille comme il n'en a jamais existé, immense édifice uniquement formé d'ombre de cristal, elle trônait au dessus de la cité comme un rêve, et chaque coucher de soleil la faisait exploser de mille et une couleurs châtoyantes.

La Tour d'Eden était également le lieu où se déroulait les sept cours habituels. Chaque cours était suivi par trois Faker siégeant au conseil: Yalissan Yurhj, Gordolf Sazer et Erhmine Pa'l, les élèves se comptaient par centaine, chacun portant sur lui l'habit de cuir sombre traditionel des étudiants Faker.

La salle où se déroulaient les cours était un amphithéâtre suffisament large et haut pour contenir une armée entière, pièce également formée d'ombres, comme le reste de la cité. Un immense tableau noir ornant le fond de la salle, une carte du monde recouvrant un pan de mur entier ainsi que diverses armoiries.

Les trois mages étaient d'ores et déjà présents lorsque les élèves arrivèrent. Cheveux blancs, yeux gris comme l'acier, teint pâle et habit de cuir sombre, tels étaient les Faker, enfants des Ombres. Parmis tout ces étudiants, seulement huit d'entre eux se démarquaient par l'insigne dorée qui brillait sur leur plastron. Insigne signifiant leur niveau supérieur, insigne que seuls les meilleurs avaient l'honneur de porter.

L'un de ces élus, Darald, s'assit sur une chaise vide. Jeune homme d'à peine vingt ans, à la beauté envoûtante, il dégageait une froideur singulière, presque paralysante, qui n'empêchait cependant pas de nombreuses filles de lui jeter des regards flamboyants. Toutefois indifférent à ce smarques de séduction, le Faker se contenta de garder ses yeux gris posés sur la porte du fond.

Une porte qui s'ouvrit, justement...

Posté par Diurn

Faire le guignol était la première des raisons qui l’avait poussé à venir dans ce lieu qu’il avait jusqu’à présent évité autan que possible. Et c’est donc avec tout son attirail du prof improvisé qu’il débarqua dans ce qu’il surnommerait la tour des ombres.

Eux l’appelaient la tour d’Eden. Il ne trouvait pas cela approprié voilà pourquoi il se devait de renommer l’endroit. Comme si l’Eden pouvait ressembler à une grosse tour noir avec quelques vitraux par-ci par-là. Alors que plusieurs élèves mouvementés s’éclaffaient dans un couloir, une ombre ronde et gigantesque se forma au plafond.

Et une goutte sombre en sortie, tombant entre les élèves qui levèrent la tête avant de se reculer abasourdis en voyant Eliace passer à travers le mur, se laissant tomber droit comme un piqué. Alors qu’il arrivait sur le sol, il le traversa simplement. Les élèves formèrent un cercle et soudain, une tête sortie du sol.

Chouette des gringalets pour m’accueillir.

Lentement mais surement, son corps sortie de la flaque ombreuse pour enfin tâter le sol dur de la tour avec ses pieds. Tournant la tête partout pour repérer les lieux, il ne fit qu’ignorer les regards des autres personnes. Certains regard étaient haineux car devaient certainement connaître l’énergumène. D’autres étaient juste interrogateur…ça c’était pour ceux ne le connaissant pas.

Ba quoi ? Qu’est-ce vous avez à me regarder comme ça bande de truite. Z’avez jamais vu un prof tomber du ciel ?

Oui, un prof. Il usait de ce mot pour son bon plaisir. Pour ennuyer les regards haineux, et transformer les regards interrogateurs en regards de colère. Il ne voulait pas être aimé. Il n’était pas là pour ça après tout.

Bon alors par où je vais moi maintenant…pire qu’une fourmilière ici.

Il se mit à marcher en long et en large tout en ouvrant toute les portes qui se trouvaient sur son passage. Ne se souciant guère de déranger ceux qui se trouvaient de l’autre côté. Puis vint le tour de l’amphithéâtre. Pas question de rentrer comme tout le monde. Il attendit que tous soit déjà installé avant de partir vers une autre porte. Il sortit une fleur et commença à enlever ses pétales.

J’entre…J’entre pas… J’entre…J’entre pas…J’entre…J’entre pas… J’entre…J’entre pas…

Après plusieurs minutes à chercher qu’elle décision prendre, il bouffa la fleur et hurla tout en ouvrant la porte d’un seul coup.

DEVINEZ QUI VIENT VOUS RENDRE VISITE !!!!!!! C’EST TONTON ELIACE !!!!!!!

Tous se retournèrent pour le regarder. Un silence de mort évidemment. Il n’en n’avait rien à faire bien entendu. Lui il cherchait Darald des yeux et le trouva.

Tsss, même pas un ptit salut à son propre père…

Pas besoin de hurler, avec le silence qui régnait dans la salle, tout le monde put entendre allègrement les mots qu’il venait de prononcer. Tournant la tête il vit trois personnes.

Sans doute les fameux incompétents qui enseignent à mon gamin, pensa t-il.

Aussi rapide qu’une flèche il se retrouva derrière eux avec un large sourire. Se baissant il souffla à leurs oreilles quelques mots histoire de les narguer avant de s’appuyer contre le mur sans les perdre du regard. Une seule question persistait : Ou était la délicieuse Vampe qui pouvait égayer sa soirée ?

S’il ne la trouvait pas, il se contenterait des gonzesses présentes dans l’amphi. Surement une qui pouvait être dans ses gouts.

Posté par Fleece

Evidemment... Darald aurait dû s'y attendre.

Qui d'autre que lui aurait pu apparaître ainsi, en faisant voler la porte et en hurlant:

"DEVINEZ QUI VIENT VOUS RENDRE VISITE !!!!!!! C’EST TONTON ELIACE !!!!!!!"

Le vampire leva les yeux au ciel. Il n'avait jamais éprouvé le moindre sentiment pour son père, à peine un soupçon d'attention, et il fallait qu'il vienne ici lui pourrir une nouvelle fois la vie. Néanmoins, le jeune homme devait bien admettre que seul Eliace était apte à lui offrir de nouvelles connaissances, contrairement à ces pseudos-maîtres qui passaient leur temps à lui enseigner des choses qu'il savait déjà. Et Darald n'hésitait pas à humilier chacun de ses camardes, voir même les Hauts Mages eux-même, lors des divers exercices.

"Tsss, même pas un p'tit salut à son propre père…"

Le vampire haussa un sourcil. Comment Eliace pouvait-il s'offrir le titre de "père" alors qu'il avait abandonné Darald à la naissance, le laissant sans remords entre les mains de la Guilde des Voleurs. Seule l'arrivée de Fleece, sa mère, avait sauvé le jeune homme d'une mort certaine et, après avoir prit son éducation en place, la Louve Blanche lui permit d'apprendre seul, et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé ici... entouré d'idiots et de pimbêches.

Le canite leva la main vers Eliace en signe de salut. Les trois mages, outrés de la venue de leur nouveau "collègue" qu'ils se voyaient obliger d'accueillir dans leur cours. L'un d'eux, Heolan Kahn, après un regard noir vers le Faker, se tourna vers ses élèves et s'éclaircit la gorge:

"Bref...Le Premier Cours commence! Quelqu'un peut-il me dire qui est le Haut Mage que l'on surnommait "L'Ombre aux Quatre Serpents" ?"

Une main se leva aussitôt. Une jeune Faker, de petite taille, une longue natte argentée reposant sur son épaule, avait instinctivement réagie à la question. Heolian lui offrit la parole:

"Il se nommait Pandok Jil', Maître." répondit sagement la jeune fille

"Exact!" dit le mage avec un sourire

Darald poussa un soupir lassé, exaspéré par les piètres compétences de ses "camarades "de classe. Il était capable de les envoyer mourir au royaume des Ombres d'un claquement de doigt, et on le contraignait à écouter des cours ennuyeux rythmés par des professeurs vaniteux et faibles et par des élèves lèche-bottes.

"Darald, notre est donc aussi lassant?!" demanda une voix agressive

Le vampire baissa les yeux vers Maître Akmet, qui le toisait d'un regard réprobateur. Un sourire impertinent se dessina sur les lèvres du jeune Faker:

"Oui, exactement."

Posté par Spookam



Posté par Fleece

[ Personnage incarné : Fleece ]

Les gardes qui avaient rudoyer Kalim étaient rentrés dans leur cité qui siégeait aux pieds des hautes montagnes de Tajyrm. Se moquant des invectives du lycan qu'ils venaient de jeter au sol, ils s'éloignaient dans la taverne la plus proche, avec la satisfaction de ceux qui pensent avoir accompli leur devoir. Après tout, ce loup-garou n'avait pas à se baigner dans les torrents sacrés de Faërys... même si, pour eux, ce prétexte étaient plus un moyen de s'amuser qu'autre chose.

Les quatre soldats tournèrent à l'angle d'une rue et se stoppèrent devant la silhouette qui se trouvait en face d'eux. Assez grande, élancée, de longs cheveux blonds bouclés qui recouvraient ses épaules, la jeune femme les toisait de ses yeux argentés. Vêtue d'une armure de cuir sombre, une épée accrochée à son ceinturon, elle dégageait une impression de froideur menaçante. Les gardes inclinèrent la tête en la reconnaissant:

"Dame Fleece." dirent-ils respectueusement

La Louve Blanche croisa les bras et s'avança vers eux, ignorant leur garde à vous solennel.

"Puis-je savoir pouvoir vous avez ainsi jeter le Seigneur Kamil à terre?"

Sa voix, glaciale et réprobatrice, fit naître une gêne visible chez les lycans qui baissèrent la tête. Apparemment, ils avaient commis une gaffe...
Une sacrée gaffe même.

"C'est que, tenta l'un d'eux, il se baignait dans les eaux sacrées de..."

"Vous vous moquez complètement de ces eaux sacrées, le coupa Fleece d'un ton tranchant, je m'étonne d'ailleurs que vous y montriez une si grande importance lorsqu'un lycan s'y baigne lorsque ce n'est pas vous qui qui y trempez votre fourrure."

Le loup-garou déglutit avec difficulté. Si elle savait que lui et ses gars commettaient des erreurs, elle pouvait très bien les dénoncer à Hijmal Tork et là, ils étaient bon pour le bagne.

"De plus, continua la chef lycanne, Kamil étant plus expérimenté et plus adroit que vous, je vous demanderais de lui accorder le respect qui lui est dû... si vous ne voulez pas finir vos jours dans une tombe."

Laissant les soldats dans la confusion la plus totale, elle se dirigea vers l'entrée de la cité et y trouva Kamil qui se relevait. Elle eu un sourire tendre en le voyant ainsi et s'approcha de lui silencieusement. La lycanne glissa ses doigts dans la main de son compagnon:

"Excuse-les, ce sont plus des brutes qu'autre chose, mais ils se battent bien."

Posté par Barth

[HRP] Pour infos, Barthimeus étant décédé, c'est donc Yorgan, notre cher mercenaire aimé de tous qui jouera ici.[/HRP]



Cette lettre qui était arrivée.. Cette demande des plus étranges à la compagnie d'assassins qu'il dirigeait.
Pourquoi donc ce haut conseil voulait s'affilier les offices malsains de ces mercenaires ?

Cher ami,

Nous avons eu vent de vos actions passées ainsi que des contraintes en rapport avec votre loyauté.
Nous sommes en accord avec et voudrions nous entretenir avec vous concernant ces offices que nous ne pouvons pas réaliser ouvertement.

Veuillez nous rejoindre en la cité de Valahaar.
Nous sommes persuadés que vous trouverez facilement le chemin vous menant à nous.

Déjà, il ne les connaissait pas, il ne savait pas où se trouvait cet endroit et aurait des difficultés à s'y retrouver.

Pas de plans, pas de noms, rien... que dalle... il allait devoir chercher et c'était pas vraiment ce qu'il aimait le plus.

Il préparait ses affaires, chose qui fut des plus rapides à vrai dire vu le peu d'importance qu'il attachait aux objets.

Son manteau d'un noir sans nom, ses kamas et des dagues.
Voila ce qu'il emportait avec lui en plus de ses protéctions diverses.

Il prévenait ses hommes, enfin.. si on pouvait encore les qualifier ainsi en les prévenant qu'il enverrait une missive pour leur dire où aller.

Sortant de cette abysse, il sortait d'un mur au détour d'une ruelle, se régalant du regard des personnes le voyant sortir d'une simple ombre.

Il se renseignait à propos de cet endroit, apprenant au détour d'une bière que cela se trouvait plus vers l'ouest de la ville où il était.
On en parlait comme d'une ville mythologique, sans réelle appartenance au monde réel alors que pourtant, cette lettre et ce sceau ne laissait aucun doute concernant l'endroit d'origine.

Il reprenait son chemin, non sans oublier de prendre des repas copieux dans une ruelle en s'occupant proprement, enfin de son point de vue, d'une prostitué ou d'un vieu pervers... d'ailleurs, il les aimait beaucoup en fait.

Il partait donc ainsi, se baladant d'ombre en ombre pour parvenir plus rapidement au lieu donné.

Il apparaissait ainsi doucement devant une immense citadelle dans les montagnes, voyant des gardes à l'entrée, aussi aimable qu'il était possible pour leur tache.

Il avançait vers eux, les bras dans le dos et en sifflotant.
Malgré les alertes de ces hommes, tenant plutot à des grognements, Yorgan les approchait malgré tout.

Halte là ! On passe pas sans autorisation ! Vous devriez faire demi tour et repartir d'où vous venez !

Les hallebardes ce baissant, on sentait qu'ils n'avaient pas forcement l'intention de le laisser passer simplement.
Malheureusement, il y avait des ombres sur le sol, projetées par ces armes pointées vers lui.

Il continuait d'avancer, ne s'interessant que très peu à ces paroles futiles et stupides à son encontre.

Il posait un pied sur ces ombres, baissant les yeux sur ces êtres influençables, pour se faire engloutir dans ces zones en souriant et en ricanant.

Les yeux noirs fixaient les gardes qui ne comprenaient pas vraiment ce qui se déroulait devant eux.


Ce passage, ouvrant les portes vers les abysses et qui lui permettait de voir tout ce que les ombres voyaient.

Il comprenait qu'il y avait 3 secteurs disctincts, mais le seul qui l'interessait réellement, était cette zone.. cette petite zone où se trouvait Fleece, cette louve qu'il avait déjà rencontré à certaines... occasions, et un autre lycan qu'il ne connaissait pas.

Il n'était pas là pour se confronter à eux, enfin il voulait pour le moment savoir ce que l'on allait lui offrir pour ses services.. ensuite il aviserait.

Une branche au dessus du couple, cette zone d'ombre et cette envie irrésistible de venir troubler ce bonheur.

Doucement, l'ombre s'élargissait, et grace à ce passage, la gravité n'avait plus d'existence tant qu'il avait une partie de son corps dans ces abysses.

Il s'amusait même de voir à quel point la décoration lui plaisait.

Sa tête, enfin.. ses cheveux assez étranges, sortaient doucement de cette zone, pour laisser la tete complete, les épaules, les bras et tout en s'agitant comme un diable, il regardait le couple.

Yeaaaaaaaaaaaaaaaaapiyah ! Comment vous allez mes loutres ? Comment ça fait plaisir de voir votre si beau poil ! Dites... vous auriez pas trouver mon masque ? enfin si vous le voyez, vous devriez le reconnaitre facilement, c'est la peau d'un lycan sous sa forme animal... j'y tiens beaucoup, il y a encore un peu de sang seché à l'interieur, et j'aimerai bien finir de le sucer.... ah oui... accessoirement, je cherche le haut conseil... Il parait que c'est dans le coin.. coincoin... dans le canard... dans l'eau... dans l'étang.... oui ça doit être ça... le haut conseil dans l'étang... ou pas en fait... enfin pas grave..... Dis voir ma belle, tu me montes... montres le chemin qui mène au bonheur..... enfin tu peux aussi m'emmener voir les vieux machins aussi.....

Il se laissait tomber totalement, articulant son cou pour laisser les cervicales craquer et lui donner plus de souplesse.

Souriant, ses yeux noirs sombre, sa peau blafardes et ses cheveux blancs tranchant nettement avec sa tenue d'un noir aussi sombre que ses yeux.

Posté par Diurn

Et v’la que le cours commençait. Lorsqu’il avait pensé que ces soit disant Haut-Mage étaient incompétents, il avait été en faite bien loin de la vérité. Exaspérante et inutile cette question. Comme si l’histoire allait changer quelque chose à la compétence de ses jeunes étudiants. Et comme pour traduire les pensées d’Eliace, Darald laissa volontairement échapper un soupir montrant son ennui. Il le montra d’ailleurs clairement en répondant à son professeur.

Comment oses-tu répondre à ton imbécile de prof ?! Aurai-je dis imbécile ?

Levant les yeux au ciel, posant une main sur sa bouche en « o » feintant un petit oups. Il se décolle du mur, saute par-dessus l’espèce de bureau auquel étaient installés les professeurs. Et toujours dans un esprit de risibilité fait surgir un bureau des ombres et s’y installe, changeant complètement de comportement.

Lève la main rapidement et imite la donzelle qui venait de répondre, la bouche en cœur, les yeux qui pétille de malice et de joie à l’idée de se foutre de la gueule de l’élève et des mages. Tentant de féminiser sa voie :

Il se nommait Pandok Jil', Maître.

Après avoir répondu il pose ses mains sous son menton et tente un regard charmeur…raté bien sur, sinon cela ne serait pas drôle. Puis hop !! Changement de situation, le bureau traverse le sol avec Eliace, ce dernier réapparaissant entre deux élèves non loin de Darald.

Une perruque, aux cheveux longs, matérialisée sur son crâne pleine de mèche rebelle. Car après tout il va faire un jeune rebelle. Il écarte brutalement les deux élèves à ses côtés et commence à hurler :

CE COURS EST UNE ABOMINATION DE LA NATURE !!!

Une nouvelle ombre happe le Vampire. Quelques instants après sa tête sort du bureau de Darald.

Il est temps de faire mumuse…fiiilllsss.

Non content d’énerver les professeurs et les élèves, il devait embêter le jeune Vampire aussi. Sortant enfin de son gouffre, juste devant le bureau des mages, il fit un large sourire de dément, écarta les bras, salua la foule…qui n’était pas en délire…et frappa des mains.

Ses yeux gris habituellement ternes, s’éclaircir. Une masse noire se forma sous ses pieds avant de s’étirer sous forme de fil, comme pour relier quelque chose à Eliace. Et avec un petit rire laissant entendre qu’il ne préparait rien de bon, il posa un genou à terre, se laissant avaler par une boule ombreuse qui lui servirait à se protéger des attaques extérieures.

Une combinaison d’ombre et de matérialisation qu’il avait lui-même mis au point, et qui jusqu’alors ne lui avait pas fait défaut. Dernier acte de son coup de théâtre, les brins d’ombres s’étaient raccordés aux ombres des différents élèves. Ces dernières prirent forme grâce à la matérialisation qu’Eliace maitrisait à la perfection. En quelques secondes, chaque élève se retrouva avec son double ombreux.

Dans sa bulle, Eliace décolla ses mains et les posa à plat sur le sol, au centre d’intersection de chaque fil. Sa concentration devait être intense pour pouvoir contrôler chaque ombre matérialisée. Chaque brin extérieur à la bulle étant désormais si fin, qu’on ne pouvait plus les voir.

Et que la fête commence…

Il paraissait évidant que les ombres ainsi matérialisées n’étaient pas là pour décorer, mais belle et bien pour attaquer tout ce beau monde.

Posté par Spookam

Excuse-les, ce sont plus des brutes qu'autre chose mais ils se battent bien...



Yeaaaaaaaaaaaaaaaaapiyah ! Comment vous allez mes loutres ? Comment ça fait plaisir de voir votre si beau poil ! Dites... vous auriez pas trouver mon masque ? enfin si vous le voyez, vous devriez le reconnaitre facilement, c'est la peau d'un lycan sous sa forme animal... j'y tiens beaucoup, il y a encore un peu de sang seché à l'interieur, et j'aimerai bien finir de le sucer.... ah oui... accessoirement, je cherche le haut conseil... Il parait que c'est dans le coin.. coincoin... dans le canard... dans l'eau... dans l'étang.... oui ça doit être ça... le haut conseil dans l'étang... ou pas en fait... enfin pas grave..... Dis voir ma belle, tu me montes... montres le chemin qui mène au bonheur..... enfin tu peux aussi m'emmener voir les vieux machins aussi.....



Posté par Fleece

Excuse-les, ce sont plus des brutes qu'autre chose mais ils se battent bien...



Yeaaaaaaaaaaaaaaaaapiyah ! Comment vous allez mes loutres ? Comment ça fait plaisir de voir votre si beau poil ! Dites... vous auriez pas trouver mon masque ? enfin si vous le voyez, vous devriez le reconnaitre facilement, c'est la peau d'un lycan sous sa forme animal... j'y tiens beaucoup, il y a encore un peu de sang seché à l'interieur, et j'aimerai bien finir de le sucer.... ah oui... accessoirement, je cherche le haut conseil... Il parait que c'est dans le coin.. coincoin... dans le canard... dans l'eau... dans l'étang.... oui ça doit être ça... le haut conseil dans l'étang... ou pas en fait... enfin pas grave..... Dis voir ma belle, tu me montes... montres le chemin qui mène au bonheur..... enfin tu peux aussi m'emmener voir les vieux machins aussi.....



Posté par Spookam



Posté par Barth

Yorgan regardait le lycan partir, le laissant avec la louve blanche.
Bien entendu, il n'avait absolument rien écouter des paroles qu'elle avait pu faire.. Il était parti dans un univers étrange, malsain, violent et assez... pervers.
Il s'imaginait avec la louve mais cainite, dévoilant son corps à ses bassesses les plus viles.

Il s'imaginait des choses que même les esprit les plus dérangés ne pourraient supporter... Un léger filet de bave s'échappant de sa bouche en regardant la louve blanche et lui, restait accroché à sa branche malgré tout.

Il gardait cette posture, ne touchant pas au filet de bave et pourtant, ses yeux courraient partout pour observer les lieux et l'endroit où il devait se rendre lui demeurait étrangé.
Il ne comprenait pas, ni ne voyait vraiment ce que l'on pourrait attendre de lui.

Les personnes présentes ici, pour la plupart, connaissait son passif et très peu voulait le cotoyer... et cela lui convenait très bien.

Il sentait les vampires, ces sensations qui le dérangeaient toutes les 2 secondes... mais dans toutes ces sensations, une d'entre elle le chatouillait plus que les autre... Un autre lasombra... étrange en ces lieux... Pourquoi réunir deux de son clan au même endroit....
Cela pouvait s'avérer dangereux à vrai dire même...

Mais le moment n'était pas à ce genre de pensée... Il était bien plus occupé à dévétir virtuellement la louve et à l'imaginer dans des postures.... engageantes.

Oui oui... je te suis... de près... de trèèèèèèèèèès près... On pourrait même se faire des calins avant... Aller à la découverte de la nature " humaine "...



[HRP] pas vraiment d'inspiration là... désolé....[/HRP]

Posté par Diurn

Bien que plongé dans son monde ténébreux, il restait parfaitement conscient de ce qui l’entourait. Son visage, envahit par la concentration, trouva tout de même le temps de montrer une réelle délectation à ce qu’il était entrain d’accomplir. Les élèves étaient en fuite ou affalé sur le sol, assommés par leurs propres ombres et les soit disant professeurs ne faisaient que de vulgaire tentative de contre attaque pour apaiser le chaos qui flottait doucement mais sûrement dans la salle de cours.

Un sourcil s’arqua sur son front lorsqu’il senti l’un de ses “bébé” disparaître prématurément. Il fut facile de trouver qu’elle était l’ombre manquante à l’appel. Il était indéniable que son fils, avait quelques prédispositions que les Haut Mage ne pouvaient prétendre avoir. Cela le rassura, au moins ces cours ne l’avaient pas réduit à l’état de loque dénuée d’intérêt.

Il cessa en quelques secondes les hostilités. Les ombres reprirent leurs formes premières, et la protection d’Eliace, qui n’avait plus lieu d’être, cessa également. Si son petit tour demandait beaucoup de maîtrise, il demandait hélas beaucoup d’énergie. Aussi en se relevant il chancela légèrement pour se rattraper à un bureau tout proche.

Quel bande de lopette…C’est à se demander ce qu’ils vous apprennent ici.

Sans intérêt, voila ce qu’étaient les “nouveaux” Faker. Une génération de petit intello de l’histoire, mais des échecs pour tout ce qui semble concerner le combat à proprement parler. Darald relevait bien le niveau, mais il n’était point amusant de n’avoir qu’une seule personne de valable dans tout ce petit monde.

Point de compétition…point de possibilité à tester ses capacités. Qu’elle est loin la belle époque, pensa t-il.

Il prit plaisir à repenser à la guilde des voleurs, dont-il n’avait plus vraiment de nouvelle depuis que Darald avait décidé par une brusque envie de la quitter. Eliace ne comprenait pas ce choix, lui-même ayant vécu dans cette guilde puis renié, il n’avait jamais nié l’évidence : cette expérience lui fut plus que bénéfique.

Regardant Darald, il se dit qu’il se battrait bien contre lui, depuis le temps que le jeune Vampire devait en rêver. En plus il aurait un avantage, Eliace n’étant plus vraiment au plus haut de sa forme pour la simple raison qu’il n’utilisait plus assez souvent ses capacités…Cela risquait de rendre le combat inintéressant, puisqu’inapte à tester les réelles dons de son fils.

Ses petites vacances dans cette école lui seraient donc utile pour le remettre en forme, car Eliace se battrait contre Darald…cela il en était certain.

Bon les loosers…je vous abandonne à vos “cours”.

Des élèves avaient réussis à s’échapper dans le mouvement de panique général. Qui sait ce qu’ils allaient raconter. Autant essayer de les rattraper avant que le “Grand Patron” ne fasse son apparition.

Posté par Fleece

[ Darald ]

Ce qui, au départ, devait être un cours des plus classiques s'était transformé en un champ de bataille chaotique et morbide. Les élèves, engluées dans des ombres noires, hurlaient, se débattaient vainement tandis que les Hauts Mages, désemparés, étaient incapables de les aider. Le seul qui avait réussi à s'extirper du piège d'Eliace sans encombres était Darald.

Bien que le vampire ne portait son père dans son coeur, il devait admettre que son pouvoir était ahurissant de puissance et de maîtrise. Il était tout à fait saisissant de voir que le Faker parvenait à prendre possession d'ombres d'une trentaines de personnes et de les faire agir comme des marionnettes.
Des marionnettes dangereuses et invincibles.

Lentement, Eliace renflua son pouvoir. Sa boule de protection disparut et les ombres reprirent leur place initiale. Bien entendu, la dépense d'énergie nécessaire au sortilège qu'il avait utilisé lui coûtait et il chancela en se relevant, toutefois, Darald savait pertinemment que, bientôt, le combat entre lui et son père serait inévitable...

"Bon les loosers…je vous abandonne à vos “cours”." lança joyeusement Eliace avant de disparaître en un claquement de doigt théâtral

Soufflés, les élèves et les Hauts Mages fixèrent un instant, hébétés, l'endroit où s'était tenu le Faker quelques minutes plus tôt. Lorsque, enfin, ils reprirent totalement leurs esprit,s un brouhaha indescriptible s'éleva dans la salle. Les adolescents ne parlèrent plus que de ce "prof" qui venait, en l'espace de dix minutes, de ridiculiser les Hauts Mages, de les humilier et de prouver à la fois leurs faiblesses et l'inutilité des cours qu'on leur inculpait.

"J'vous dis que ce type est génial! J'suis sûr que le vieux Kalron pourrait pas faire mieux que lui!" disait l'un
"Tu parles, répondait l'autre, ce bouffon aurait pu nous tuer! Il est complètement cinglé!"

Les avis divergeaient. Il y avait ceux qui voulait dénoncer le Faker, d'autres qui clamaient qu'il était tout simplement époustouflant, et ceux qui ne savaient pas quoi dire, partagés entre ces deux opinions. L'un des élèves, un grand idiot aux cheveux en pointes avec une dégaine de "rebelle", se tourna vers Darald:

"Hey, Darald! C'est vrai que ce type est ton père?" demanda-t-il d'une voix excitée

Aussitôt, le vampire fut la proie d'une bonne soixantaines de yeux avides. Le jeune homme étouffa un juron. Pourquoi Eliace l'avait-il désigné comme son fils? Non seulement, c'est certainement lui qui prendra pour l'impertinence de son géniteur mais, en plus, ses camarades n'allaient plus le lâcher d'une semelle.

"Si, admit-il dans un soupir résigné, c'est bien mon père."

Les exclamations reprirent de plus belles et, bientôt, on ne s'étonna plus des prouesses de Darald. Beaucoup des adolescents disaient même que c'est lui et Eliace qui devraient assurer les cours... C'est sûr que cela sera bien différent des monologues soporifiques de Maître Heolian!

Il y eu un souffle de vent, léger et quasi-imperceptible. Comme fouetté par une lanière de cuir, Darald releva brusquement les yeux. Là! Il l'avait ressenti! D'une détente inhumaine, le vampire atterrit sur une poutre et s'enfonça dans son ombre, déambulant à travers les ténèbres avant de enfin pouvoir saisir une matière solide. Sans relâcher sa pression, le Faker sortit des ombres et atterrit sur le sol... une jeune fille accrochée à son bras.

De longs cheveux d'un blanc neige cascadant sur ses reins, des yeux d'argent transperçant comme l'acier, un visage d'une parfaite beauté et un corps sculpté par des anges pervertis. La Faker se dégagea d'un coup sec du bras de Darald et recula de quelques pas le foudroyant du regard:

"Ne me touche pas!" s'exclama-t-elle d'une voix glaciale

Houlà! Magnifique mais froide. Exactement ce qu'il aimait...



Tandis qu'ils s'approchaient de plus en plus du quartier général où résidait Hijmal Tork, Fleece ne pouvait s'empêcher des frissons glacés couler le long son échine. Elle pouvait presque sentir la brûlure du regard de Yorgan sur ses courbes, elle devinait l'éclat pervers de ses yeux fous qui la déshabillait aussi sûrement que des mains avides.

Malgré son sang-froid exemplaire, la lycanne sentit monter en elle une terrible envie de torture mais garda ses mains loin de la garde de son épée. La réussite de cette périlleuse dépendait peut-être de son calme...

"Oui oui... je te suis... de près... de trèèèèèèèèèès près... On pourrait même se faire des câlins avant... Aller à la découverte de la nature " humaine "..."

Un haut-le-coeur nauséeux parcourut la Louve Blanche qui, s'il elle ne laissait rien paraître, sentait son coeur prêt à exploser sous l'effet du dégoût et de cette fierté arrogante qui la poussait à embrocher ce vampire pour lui faire payer ses sous-entendus salés.

** Ose poser un seul de tes doigts crasseux sur moi et je t'étripe, sale ordure... ** pensa-t-elle avec une rage furieuse

Les murs du QG se dessinèrent devant eux, et Fleece poussa un discret soupir de soulagement en songeant que Yorgan aura enfin autre chose à faire que de la dévêtir. Nul doute que le canite devait faire des songes bien agréables avec elle en tant que protagoniste...

Arrivés au seuil d'une lourde porte, la lycanne laissa son..."invité" pénétrer dans la demeure aux murs couverts d'armures et d'armes. Ils traversèrent un long corridor avant de déboucher sur une salle dans laquelle des lycans puissants les attendaient en délibérant au dessus d'une carte. L'un d'eux, le plus haut et le plus fort, se redressa de son si_ge en voyant la Louve Blanche arriver.

"Ah! Fleece tu tombe bien! Je suppose que tu nous emmènes... Yorgan."

Son ton, au départ cordial, finit par devenir grinçant lorsqu'il aperçut le vampire fou qui suivait la lycanne en la détaillant de haut en bas.